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le avec la constitution réelle de la vie », Henri
de Man
y voit « la conception courante des masses populaires ». (L’Idée soci
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e du triomphe de la classe ouvrière. La phrase de
de Man
que nous citions plus haut donne la formule de ce changement de métho
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tienne. Voir David Strauss et L. Feuerbach. 53.
De Man
, L’Idée socialiste, p. 27-28. 54. Ibid., p. 29 et 33. 55. Le trois
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les causes historiques de cette situation : Henri
de Man
, dans l’Idée socialiste. Cet ouvrage fort compact, indigeste comme la
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ent, qu’elle existe et que c’est grâce à elle que
de Man
a pu découvrir les vices constitutifs de la culture décadente6. Preno
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’histoire n’est qu’une prophétie qui se retourne.
De Man
part donc du conflit qui oppose au xxe siècle une culture bourgeoise
7
atie de la classe révolutionnaire. Je cite encore
de Man
, un peu longuement, la page en vaut la peine : Tant que cette classe
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que le succès révèle. ⁂ Cette fatalité, ce vice,
de Man
ne les a pas nommés. Préoccupé exclusivement par les aspects économiq
9
’ordre du spirituel. La description historique de
de Man
se fonde en dernière analyse sur une thèse d’origine marxiste : elle
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lit des exploiteurs et exploités. Il est vrai que
de Man
pousse « au-delà du marxisme ». Il refuse de s’en tenir à la simple c
11
ien de la dialectique du maître et du serviteur —
de Man
oppose des éthiques, des styles de vie, des conceptions d’ordre moral
12
st curieux de noter qu’à la page 36 de son livre,
de Man
soutient un point de vue tout contraire : « Il faut d’abord avoir le
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point ma Politique de la personne, p. 67-70. H.
de Man
dans L’Idée socialiste (en particulier p. 16 et 17), décrit ce proces
14
nitions de la culture que je viens de citer selon
de Man
rendent compte de ce qu’il y a de plus vivant dans la réalité soviéti
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e du triomphe de la classe ouvrière. La phrase de
de Man
que nous citions plus haut donne la formule de ce changement de métho
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chrétienne. Voir David Strauss et Feuerbach. 38.
De Man
, Idée socialiste, p. 27-28. 39. Ibid. p. 29 et 33. 40. Le troisièm
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les causes historiques de cette situation : Henri
de Man
, dans L’Idée socialiste. Cet ouvrage fort compact, indigeste comme la
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ent, qu’elle existe et que c’est grâce à elle que
de Man
a pu découvrir les vices constitutifs de la culture décadente7. Preno
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’histoire n’est qu’une prophétie qui se retourne.
De Man
part donc du conflit qui oppose au xxe siècle une culture bourgeoi
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atie de la classe révolutionnaire. Je cite encore
de Man
, un peu longuement, la page en vaut la peine : Tant que cette classe
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que le succès révèle. ⁂ Cette fatalité, ce vice,
de Man
ne les a pas nommés. Préoccupé exclusivement par les aspects économiq
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’ordre du spirituel. La description historique de
de Man
se fonde en dernière analyse sur une thèse d’origine marxiste : elle
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des exploiteurs et des exploités. Il est vrai que
de Man
pousse « au-delà du marxisme ». Il refuse de s’en tenir à la simple c
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ien de la dialectique du maître et du serviteur —
de Man
oppose des éthiques, des styles de vie, des conceptions d’ordre moral
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st curieux de noter qu’à la page 36 de son livre,
de Man
soutient un point de vue tout contraire : « II faut d’abord avoir le
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point ma Politique de la personne, p. 67-70. H.
de Man
dans L’Idée socialiste (en particulier p. 16 et 17), décrit ce proces
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nitions de la culture que je viens de citer selon
de Man
rendent compte de ce qu’il y a de plus vivant dans la réalité soviéti
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e du triomphe de la classe ouvrière. La phrase de
de Man
que nous citions plus haut donne la formule de ce changement de métho
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chrétienne. Voir David Strauss et Feuerbach. 39.
De Man
, Idée socialiste, p. 27-28. 40. Ibid., p. 29 et 33. 41. Le troisiè
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nne. Toute autre cause est secondaire. » Et Henri
de Man
: « Je crois qu’il n’y a jamais eu de tentative révolutionnaire qui n
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istianisme. » Je note ici, à l’appui des dires de
de Man
, que le mouvement syndicaliste au Japon a été fondé par un chrétien,
32
ue l’ont opérée par exemple un Werner Sombart, un
de Man
, et en France, le groupe de l’Ordre nouveau. (Cf. en particulier la R
33
1935 Question à Messieurs les Sociologues. —
De Man
écrit dans l’idée socialiste, p. 394 : « Un logement plus spacieux, p
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1935 Question à messieurs les sociologues. —
De Man
écrit dans L’Idée socialiste, p. 394 : « Un logement plus spacieux, p
35
pas de socialisme en Asie, écrivait en 1930 Henri
de Man
, cela tient à l’absence du christianisme. Dès ce moment, d’ailleurs,
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pas le socialisme en Asie, écrivait en 1930 Henri
de Man
, cela tient à l’absence du christianisme. Dès ce moment, d’ailleurs,
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nne. Toute autre cause est secondaire. » Et Henri
de Man
: « Je crois qu’il n’y a jamais eu de tentative révolutionnaire qui n
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istianisme. » Je note ici, à l’appui des dires de
de Man
, que le mouvement syndicaliste au Japon a été fondé par un chrétien,
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ue l’ont opérée par exemple un Werner Sombart, un
de Man
, et en France, le groupe de l’Ordre nouveau. (Cf. en particulier la R
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ves, soit libres », mais je constate (après Henri
de Man
et bien d’autres sociologues d’ailleurs agnostiques) que le phénomène
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dire chrétienne à sa source : le socialiste Henri
de Man
l’avait bien vu. Vous avez été, vous êtes un écrivain engagé. Comment
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e Capital de Marx et Au-delà du marxisme, d’Henri
de Man
. » 7. Entre-temps Léon Blum a publié À l’Échelle humaine. 8. Je vou